La premiere fois que tu es mort, j'avais sept ans et demi. J'etai rentré plus tot que prevu d'un anniversaire et j'avais entendu ta voix, dans votre chambre:
- De toutes facons le jour ou je ne peux plus marcher, je me tire une balle dans la tete. Vous n'allez pas me pousser dans un fauteil roulant, non ? Je ne peux pas infliger ca a didier.
Tu ne tenais quasiment plus debout, entre tes cannes anglaises. Et pourtant j'ai souri, dans la montée des larmes. c'etait bien toi ca. le sacrifice egoiste. Tant qu'a faire j'aurais preferé pousser un fauteil roulant plutot que de marcher derriere un cercueil. Mais c'etait ta vie tu avais choisi.
didier van cauwelaert