vendredi, décembre 23, 2005

il est 23h29



Marilyne

une dizaine d'année, deguisée en cancaneuse pour un mardi gras.

A gauche le genoux du garcon qui ne voulait pas la regarder....

mais je crois que de ca elle s'en fiche un peu...

Elle n'a plus envie de sourir c'est tout....

il est 22h54 a paris

L'autre jour sur le trajet du travail, sur ma chere ligne 13 j'etais assise a une des places a 6, ma place preferée celle ou je peux m'appuyer, celle tout au fond comme la dernière de la classe que j'etais, quand une belle jeune femme arabe s'assoit en face de moi.Arabe?... j'aurai pu eviter de le preciser, mais pour vous decrire sa beauté je dois vous parler de son joli teint caramel, de sa longue chevelure bouclée, de son nez droit et fierement campé, de ces entrelacements de fils de hennésur ses mains..... une femme superbe!
Mais le sujet n'eatis pas la, car entre en scene un jeune homme, 25 ansplutot petit plutot agité, il s'assoit a coté de moi.
Son telephone sonne .
sans bonjour ni comment ca va...
"t'as pas eu mon message!?

J'AI PLUS DE BATTERIE PUTAIN

t'as pas eu mon message tu fais chier je te dis que j'ai plus de batterie"

Il parle tres fort et a present il est enervé mais une colere si surjouée si fausse qu'elle en est grotesque.

"PUTAIN
PUTIAN"

Le telephone a du couper...

"PUTAIIIIIIIIIIIIN"

je n'avais pu m'empecher de l'observer. je detournais les yeux avant d'etre prise en flagrant delit de curiosité deplacée. Mes yeux croiserent ceux de la jeune femme tout aussi surprise que moi. Un petit sourir gené fut echangé.
Le type descend de la rame maugreant encore contre son interlocuteur invisible.

Deuxieme sourir... Haussement de sourcils
"Ce type est barjo" me disent ses yeux
"et c'est pas rien de le dire" ironisent les miens.
L'histoire aurait pu s'arreter ainsi quand....

"PUTAIN
PUTTTTTAIN
PUUUUTTTTTTTAIIIIIIIIN"

a quelques sieges de nous le jeune homme etait remonté et continuait son colérique couplet.
Et la une derniere fois mes yeux ont croisés ceux de la jeune femme et....
Nous avons ri, un vrai fou rire incontrolable et spontané.
A son tour elle est descendue.
Et je la remercie pour ce fabuleux moment d'intimité.

il est 12h08 a paris


Marilyne
Num%3F%3Friser0003 Originally uploaded by Jean-Pol Lefebvre. Tu regardes ta toute petite. La mienne a déjà quelques années de plus. Elle marche et parle avec l’immense talent qui sera le sien. La tienne se débrouille pas mal avec de grands rires que ponctuent des phrases inachevées. Elle sent le vent. Tu as vraiment imaginé avoir un enfant qui sent le vent. Tu es de la chance, un enfant qui sent le vent de la Dordogne et du bordelais, c’est la liberté de vivre assurée. L’air du large qui se faufile entre narine et poitrine. Tu as de la chance, un enfant du vent.Comme tous les enfants du vent, elle a roulé du sud-est à la ville. Ces voyages qui font mal à tous et qui cassent le cœur avant de le sceller dans le plomb. Ces voyages qui aboutissent toujours dans des chambres de partages ou de solitudes. Des lieux où les choses et les gens traînent avant de vivre.Tu devrais regarder ta toute grande. La mienne a déjà cessé de croître. Elle marche et parle avec l’immense talent qui est le sien. La tienne s’étend, se déplie, s’envole, sourit. Elle est le vent. Tu as vraiment imaginé avoir un enfant qui est le vent. Qui s’engouffre dans la vie des autres comme un courant d’air sec.Comme tous les vents, elle s’est trouvé des déserts à lever, des jachères à redorer. Elle a roulé de Paris à ses quartiers, des grandes avenues aux impasses, des illusions aux confusions. Comme tous les vents, elle a creusé ses sillons, ses chemins. Ces voyages qui aboutissent à des petits matins barbares et rauques. Des lieux où les gens vivent avant de se traîner.Grande, elle finit par se dire que d’autres vents la rattrapent. Grande, nous devrions lui dire qu’elle y arrive enfin. Que nous sommes petits tant elle est devenue grande.
posted by Jean-Pol Lefebvre at 9:55 PM 0 comments

mercredi, décembre 21, 2005

17h55 a paris


Marilyne
Quelques mois
Année 1978

17h42 a paris


Geneviève ma mamie
Sur cette photo elle doit avoir 16 ou 17 ans.
L'epoque où pour narguer les allemands elle se promenait coiffée d'une cocarde tricolore...
C'etait a Bordeaux pendant la guerre.

lundi, décembre 19, 2005

ne pas baisser les bras

le moral dans les talons.
l'energie ...pfuit... partie, envolée.
je me perd, je me lasse je me desespere..
je suis si fatiguée de lutter.
fatiguée des secrets qui me rongent
je n'en peux plus

jeudi, décembre 08, 2005

il est 15h30 a paris


Camille, Valentin et Christelle ma soeur
Ils ont grandit depuis .....
13ans et 9ans...

lundi, décembre 05, 2005

il est 14h20 a paris

mon corps ne me fait plus mal. A raison de trois seances par semaines je vais rapidement venir a bout des derniéres traces. Jusqu'a la prochaine crise....
Sinon beaucoup de boulot mais du bon!
J'ai bossé avec l'ancien chorégraphe d'Elie kakou et c'etait fabuleux. Un tout petit bonhomme un peu farfelu et plein de richesses. J'ai pris tellemnt de plaisir. Et puis c'est agréable de tomber sur quelqu'un qui ne te juge pas qui te prend tel que tu es avec tes defauts et qui fait en sorte de te sublimer . non pas que je veuille dire par la qu'il m'a rendu genialissime, mais je me suis vraiment sentie mise en valeur.Un vrai bon metteur en scene. Pour ceux que ca interresse il joue en ce moment dens clinic mais je ne sais plus ou!

lundi, novembre 14, 2005

Il est 11h38 ET LA VIE CONTINUE

Christophe m'a envoyé un message l'autre jour , il a bien sur entendu parlé des emeutes et il s'inquiètait du silence de notre mere. La vérité c'est qu'on lui manque! Le Canada c'est loin!
Et sa vie n'est surement pas telle qu'il la revait. Leur couple ne va pas mieux et les enfants se retrouvent une fois de plus face aux disputes aux silences, face a ce quotidien destructeur. Alexis redeveloppe son hyperactivité et on le calme a coup de medicaments . Elisa devient de plus en plus tyrannique et arrogante.
Il n'y a pas un message sans que je leur dise a tous combien je les aime et que je suis pres d'eux quoi qu'il se passe.
Debut 2006 je refais le chemin au dessus de l'atlantique pour les serrer dans mes bras ..... Et pourquoi pas au detour d'une rue de montréal croiser miss erzulie ....

J'ai racompagné Camille a la gare. sa nouvelle vie a la campagne se passe bien parait il.... "elle a un amoureux tu comprends ca lui change la vie le grand air!" Elle passe tout son temps chez sa copine ou dehors pour eviter d'etre chez elle, elle veut integrer un pentionnat.... mais a part ca.....?.....tout va bien! Elle me racontait qu'un soir ou sa mere et son beau pere s'engueulait elle est sortit de sa chambre pour leur demander de se calmer " il m'a attrappé par les cheveux pour me faire sortir de la piece et il m'a giflé"... ....?????......!!!!!!!
Quant a valentin il remonte a paris une fois toute les trois semaines pour voir son papa!
On s'est serré tres fort..... et je n'ai rien trouvé de mieux a lui dire que "moi j'aime pas les ados" elle a ri et m'a repondu "ca tombe bien j'aime pas les adultes " on a ri ensemble , c'est une blague entre nous et elle est partie.
Je suis rentrée en metro et j'ai regardé les gens autour de moi cet ouvrier qui terminait sa journée de travail, les ongles sales les vetements maculés de poussière et de peinture je ne sais pas pourquoi je me suis mise a penser que chez lui ca devait sentir bon le repas fait maison, que le diner devait etre animé ,toute la famille reuni autour de la table, j'ai pensé au repos bien merité de celui qui a travaillé dur toute la journée.
Et puis ces trois jeunes filles ,des amis! l'une d'elles devait repartir chez elle en provine, elle portait un enormes sac de voyage, une jeune fille un peu ronde, un peu masculine avec de belles joues rosies par l'excitation, elle parlaient fort , jouait des mains, riaiit d'un rire franc et genereux tandis que ses copines semblaient desechées maigres le teint gris, l'allure provinciale parisiannisée. elles tentaient desperement d'effacer les traces de leurs origines, d'eliminer cette copine d'enfance qui divulguait leur provinciale passé.
Elles repondaient a la joie de vivre de leur amie par petites onomatopées detachées "hum hum ...ben oui" quelques petits sourirs genés puis le silence...
J'avais honte pour elles j'aurait voulu parler a cette jeune fille, m'assurer qu'elle ne se sentait pas diminuée par leur comportement mais elles sont descendues et pis je crois que je n'aurais rien dit de toutes facons.
Et tout ceci m'a fait penser a vos posts decrivant les trajets de retour du boulot enfin j'ai pensé a vous a ceux que je vous aimez a la manière dont vous les aimez et je vous ai trouvé encore plus beau que d'habitude....et je me suis dit que ca n'etait rien mais que je leur donnai tout ce que j'avais a donné et c'est deja pas mal!!!!
Et puis je pense a toi alex qui a le courage de te remettre en question, de faire bouger ta vie, de depasser tes limites et de titiller celles de la société. Toujours attentif , plein de tendresse, et d'une touchante discretion...
Et je pense a kevin et a son immense pouvoir a venir.....
Et je pense a vous tous, a vos encourageants messages ....
je ne vais pas mourir demain (ou peut etre ecrasée par un bus)
Mais Le jour ou je mourrai je voudrai qu'on ecrive sur ma tombe

C'EST PAS GRAVE!!!!
ET QUE LA VIE CONTINUE!!!!!


Alors vous en faite pas pour moi!

lundi, novembre 07, 2005

il est 13h28 a paris

je vais a l'hopital jeudi.
Mon medecin dit que les traitements simples ne suffisent plus!
Je les ai totalement arrétés et les douleurs ont repris leurs droits.
Mon corps n'est que brulures, ma peau redevient carapace....
Je disparait doucement derriere le monstre qu'elle fait de moi!

mercredi, octobre 26, 2005

Minna


http://perso.wanadoo.fr/minna.art

voila un site que j'ai decouvert sur le blog de salem.
Je suis tombée amoureuse des oeuvres de cette fabuleuse artiste.
Courez visiter son site ca vaut vraiment la peine....

mardi, octobre 25, 2005





Mr R chansonnier,





Mr A le magicien qu'a un pète au casque








Mr L , un artiste tres particulier melange d'humour cynique, de chanson de femme chantée par un homme super androgyne(,,,,?????orth???) ,

Melle M , ma pomme qui de ma voix delicate et cristaline (elevée a la clope et au wiskey???orth??)m'amuse a faire se lever s'assoir danser chanter taper dans leurs mains le public assis devant moi( et pis parfois je me prend des toles aussi comme tout le monde mais ....pas la!!!!),

Et la Tunisie.

Compte tenu du fait que le spectacle ne dure que deux heures et que pour ma part je ne suis presente sur scene que 30 min il me semble qu'en calculant approximativement le nombre d'heures libres qu'il me reste, je peux affirmer sans mentir que la journéé, une bonne partie de la soirée et toute la nuit m'appartiennent!!!!

Ce qui faitqu'on peut presque appeller ca des vacances!!!!

mais voila je monte sur scene 30min alors c'est du travail!!!!

c'est pas beau la vie d'artiste!!!!

lundi, octobre 24, 2005

de nombreuses coquilles se sont glissée.
j'ai eu une flemme monumentale de tout recorriger le style la grammaire....
mais cette histoire me tient tellement a coeur que je voulai la partager avec vous.

baz et dervenn (pour melanuit: ayait c'est le debut)



au beau milieu d'une foretde chenes vivait Dervenn.

C'etait une toute jeune fille, elle avait le visage pale et de longs cheveux verts qui habillaient son corps elancé.

Elle etait la gardienne de tous les arbres de la foret.

C'etait une nymphe des bois, l'ame de la foret.

Elle faisait partie de cette famille que l'on nomme Hamadryade.

une symbiose parfaite s'etait installée entre les arbres et les fées de telle sorte qu'ils etaient liés l'un a l'autre.

Si l'arbre venait a mourir la jeune nymphe subirait le meme sort.

Aussi injuste que cela puisse paraitre cette fée n'eatit donc pas immortelle. Ne pouvant s'eloigner de celui ci le bout du monde se terminait pour elle a la limite des racines de son chene.

Pourtant Dervenn n'etait pas malheureuse.

Non loin de la sur le flanc de la montagne se dessinait l'ouverture d'une grotte qui a première vue paraissait innoccupée.

En s'approchant on pouvait pourtant deceler sur la pierre de minutieuses gravures taillées par une main experte.

En s'enfoncant plus profond une galerie vous entrainait vers les entrailles de la terre. Quand soudain apparaissait majestueuse la cité souterraine, gigantesque construction enfermée dans la montagne.

Ici vivait Baz un geant solitaire.

Il se terrait dans son souterrain n'osant affronter le regard des humains. Lui si bon etait chassé par les hommes effrayés devant cet etre aux membres surdimensionné.

Aussi lourd et maladroit que fut Baz, c'eatait un etre charmant et tres raffiné. Amoureux des belles choses il scultait de dentelle les murs de sa cité. Habile et minutieux il taillait dans la roche de minuscules peignes, broches et bijoux qu'il deposait en offrande au pied du grand chene qui abritait l'entrée de sa demeure.

Jamais il n'avait vu d'hamadryade, si discrete si timide mais les cadeaux disparaissaient quelques heures apres avoir ete deposés et cela suffisait a le remplir de joie.

Faire plaisir a ces fées etait son seul bonheur.

_____________________

Dervenn du fond de son arbre observait le géant.

Elle passait des heures a le contempler marteler la pierre de ses grandes mains. On aurait presque dit de la magie.

Elle le regardait ensuite venir deposer ses presents au pied de l'arbre et elle le regardait etre absorbé par l'obscurité de sa caverne, les epaules voutées la tete baissée.

Comme elle aurait voulu le suivre.

Parfois elle l'entendait pleurer tout bas.

Comme elle aurait voulu le consoler...

Les jours ou il ne venait pas elle attendait....

Du lever au coucher du soleil.... Et priait pour qu'il soit la le jour d'apres....


Dervenn se reposait au soleil, son attention se relacha.
Elle si soucieuse de n'etre vue s'endormie sur l'herbe accueillante et confortable.

Baz sorti comme a son habitude et vit la frele forme endormie.
Depuis si longtemps il esperait cet instant.
De loin il l'observa...
Sans bruit s'approcha...
Il etait presque aimanté par ce petit corps offert.
Il passa une main au dessus de ses cheveux, sans la toucher pour ne pas la reveiller.

La nymphe ouvrit un oeil et s'enfui effrayée.

Mais leur regards s'etaient croisés et l'amour naissait.


_______________________

Jour apres jour ils s'apprivoisèrent,ils ne se disaient presque rien mais restaient des heures entieres assis cote a cote.

Parfois elle posait sa tete sur son epaule de geant.

Lui n'osait la toucher de peur de la casser.

Ils s'aimaient....

Les années passèrent tandis que leur a mour grandissait.

Si le paradis existait s'etait surement eux qui l'avaient inventé


Mais un jour Dervenn ne se montra plus, pas plus que le lendemein ni le surlendemain.
Baz etait tres inquiet.
Quand il arriva au pied de l'arbre il decouvrit un amoncellemnt de feuilles mortes....
Au milieu du printemps....
L'arbre jaunissait, se fletrissait....
Les dieux jaloux de leur amour se vengeaient.
Un sort avait ete jeté , la foret se mourait....

____


Il resta au chevet de la jeune fille et de l'arbre nuit et jour.
Les soigna, les caressa....
Rien n'y faisait tous deux deperissaient.
Sentant la vie les quitter, Baz eut une dernière idée!

Il alla trouver les dieux de la foret et leur demanda de laisser vivre Dervenn, de lui donner la possibilité de la sauver.
Ils acceptèrent mais lui firent promettre de ne jamais plus la revoir.
Baz accepta.
Il partit pendant de longues semaines en quete d'une foret qui pourrait a nouveau la proteger.

Il finit par decouvrir ce petit havre de paix.
De ses mains il tailla l'arbre et en fit une somptueuse demeure.

Il etait plus que temps quand il revint la chercher.
L'arbre expirait....

Il emporta Dervenn inanimée au fond de cette foret inconnue, la deposa sur son petit lit de bois, lui donna un dernier baiser et parti sans se retourner.

baz et dervenn






Enfin Dervenn sortit de son mortel sommeil.
Elle se mit aussitot a chercher Baz, l'appela, supplia les dieux de lui rendre son amour, rien n'y fit a nouveaux elle se retrouvait seule.
La vie repris ses droits mais la fievre amoureuse silencieusement la consummait.

_


Pendant ce temps Baz errait sans but dans sa cité souterraine avec pour seul souvenir une branche morte du vieux chene qui avait abrité sa bien aimée.

Et un jour, pourtant morte cette branche se remit a bourgeonner.
Le lendemain elle etait en fleur, et les jours suivant la magie continuait.

De la mousse, de l'herbe, la vie s'installait dans cette grotte humide et froide.

"Elle revit" se dit il

Mais il ne savait pas que s'aggrandit la foret quand meurt la nymphe des bois.
Et tandis que la grotte verdissait, Dervenn tout doucement s'eteignait...

La tunisie



Medina de sousse

nous avons suivi notre guide jusqu'a la maison du sultan.

a travers le dedale des ruelles etroites nous avons croisé un groupe d'enfants occupés a jouer avec une toupie.

c'est le ramadan pendant encore deux semaines et une etrange torpeur regne sur la vielle ville.

il est 9h59 a paris

je rentre a peine de tunisie ou j'etais pour le boulot.
j'ai tant de choses a vous raconter que je ne sais par quoi commencer.
enfin ..... je voulais juste revenir parmi vous......
on verra pour le reste plus tard.
j'ai hate de lire ce qui s'est passé pour vous durant tout ce temps

vendredi, septembre 30, 2005

14h59

n'allez rien vous imaginer je vous livre ici l'ebauche de nouvelle que je suis en train d'ecrire la suite au prochain post!!!!

14h40.......5

"NooooooN"
Le cri etait suraigu.
Sa main sur ma bouche le renvoi a l'interieur.

"Ferme la petite idiote"

Il dit que je n'ai que ce que je merite.

"NooooooN"
Le cri qu'il m'a fait ravaler a voulu ressortir de mon ventre ..
mais j'ai fermé la bouche, les yeux et je me suis bouché le nez.
Il a raisoné dans tout mon corps ca a meme fait trembler mon papa, mais il est pas sorti.

Il est très en colère mon papa alors il fait pas attention au cri au fond de moi....

" Aller ....entre"

J'avais pas fini de crier et ca m'empeche d'avancer.
Y'a des veines partout sur son visage et son cou, on dirait qu'il va exploser.
J'ai envie de lui dire :" t'es tout rouge papa, maman t'as dit de faire attention a ton coeur!"

Mais c'pas trop le moment!

Mon cri a eu peur de sa voix de mechant et de sa main qui serrait trop fort mon bras.
ne m'oblige pas a te frapper" a dit le monstre dans mon papa.

Je preferais crier, maintenant j'ai peur!!!!

Dans la cave y'a pas beaucoup de lumière mais l'autre je le vois bien il est toujours la accroché sur le mur en face de moi.

J'envoi des messages avec les yeux a papa parce que je peux toujours pas parler.
"Regarde moi papa,
regarde comme j'ai peur" je lui crie
Mais ses yeux ne sont plus la.

Alors je m'agenouille comme il veut.
L'autre il saigne de partout il me fais vraiment peur.
Si je ferme les yeux je le verrais plus!
Je ferme les yeux.....

"Ouvre les yeux petite pouriture.
Regarde ce que Jesus a supporté pour sauver nos ames...
Ouvre les yeux sac a merde, raclure.
Regarde cette croix, et expie tes pechers!!!!!"

SCHLAC
SCHLAC

fait la clef dans la serrure.

Y'a plus que la lumiére de la bougie maintenant.
Je sais que ca sert a rien mais j'essaie de me retourner.
Je peux pas bouger,
Je peux pas m'assoir
dans pas longtemps mes genoux vont saigner...

Les premières fois je me souviens je pleurai

Mais mon papa il a dit que quand on a fait une grosse betise faut pas pleurnicher faut assumer.

14h21....4

Dimanche 12 Sept

C'est le cinquième meurtre en cinq mois sur lequel la police ne veut pas s'expliquer.
Que nous cachent ils?
ette histoire m'intrigue j'aimerai vraiment en savoir plus.
Pour changer de sujet car j'avoue que ce memoire sur les faits divers m'obsède, j'ai croisé l'autre soir une fort belle jeune femme.
Il m'arrive certaine nuit où je ne parviens pas a trouver le sommeil de sortir me promener.
Profiter de ce¨Paris sans parisiens!
A part les chats noctambules, les rues sont desertent et cette tranquilité m'apaise.

Poussé par un soudain desir de rentrer chez moi je pressais le pas, quand venant de ma droite , une jeune femme me percuta violement stoppée dans ce qui avait du etre une course echevelée.

Sous le choc elle laissa tomber son sac dont le contenu se deversa sur la trottoir.
A la hate elle ramassa les objets qui lui avaient echappé et elle s'eloigna sans se retourner. Je n'avais meme pas eu le temps de parler...!
J'aurait pu croire qu'elle ne m'avait pas vu tellemnt ses yeux m'ont ignorés.

Je la suivi du regard un instant voulant capturer dans ma memoire cette fragile apparition.
Quelque metre plus loin elle s'arreta. Je ne voyais que son dos, pourtnt je la sentie prendre une grande inspiration comme pour se calmer de quelque stress qui l'aurait habitée, elle remis de l'ordre a ses cheveux et repartie cette fois plus calme et l'air decidé.
Elle ouvrit la porte d'une petit batiment et s'y engouffra.
Je l'avais perdue de vue....
Ce fut si bref....

Sur le chemin qui me ramenait chez moi je pris plaisir a imaginer les raisons de la presence de cette jeune femme au beau milieu de paris en pleine nuit.
Rentrait elle de chez son amant?
Finissait elle ou commencait elle sa journée de travail?

mais peut etre fuyait elle?
Un aggresseur, un mari violent , un violeur?

Je ne lui avais meme pas proposé mon aide.

Il faut que je la revois.

14h14...... 3

Extrait de la gazette du matin du vendredi 17 sept


[....]
La police est arrivée sur les lieux tot ce matin.
Selon les dires la victime serait un homme de race blanche d'une quarantaine d'année.
Les enqueteurs n'ont pas desirés s'exprimer au sujet de cette affaire, mais un temoin aurait entendu un policier s'exclamer en sortant precipitament de l'appartement :" Putain c'est quoi cette boucherie?"
Laissant presumer de lascene d'horreur qui se jouait derriere la porte.
[....]

13h57....... 2

"Seigneur Jesus Marie Joseph!!!!!
mais où donc etais tu passée Mathilde?"

Marie attrappa le bras de sa fille pour lui enfiler son manteau bleu marine, celui du dimanche.
Mathilde avait neuf ans . Elle paraissait tout droit sortie d'une photo du debut du siecle, un petit "pantin de naphtaline".
Les cheveux chatains coupés au carré, une robe bleu marine qui laissait apparaitre une chemisette blanche au dessous. Des chaussettes remontées jusqu'a mi mollet. La jambe se terminait par une toute petite pair de vernis a boucle, si vernis que Mathilde aurait presque pu se voir dedans.

Elle etait malgré les apparences une petite fille enjouée et espiègle, d'ailleurs regardez la tenter de cacher ses mains derriere son dos... ses genoux presentent de petites traces marrons significatives les meme que celle de ses mains salient d'avoir retourner avec allegresse la terre du jardin. Cause evidente de son retard!

Jo installé dans la voiture klaxonna un coup.

"Tu vois Mathilde tu nous mets encore en retard.
La prochaine fois je te laisse toute seule dans la maison et je t'y enferme a double tour jusqu'a notre retour."

Mais la petite fille ne craignait pas las menaces de sa mere.
Elle savait Marie stricte et intransigeante mais pas cruelle.

Lorsque Jo arreta le moteur les cloches de l'eglise sonnaient le dernier appel aux fidèles.

Marie essouflée d'avoir couru repris un instant son souffle et entra dignement dans le sanctuaire tenant Mathilde par la main. Jo les suivait de quelques pas.
Ils s'assirent sans bruit tandis que le pretre entamait son sermon.

13h45 ....... 1

La lame dessina une ligne rouge dans sa chair aussi facilement qu'un stylo sur une feuille de papier.
Ses yeux etonnés plongaient dans le regard de son bourreau.
Il tenta d'articuler quelques mots mais seul un sanglant gargouilli s'echappa de sa gorge.

Un dernier souffle de vie sur la porte qui se referma guidée par une main gantée de cuir rouge.
Quelque craquements...
Le sol du sombre couloir expirait sous des pas feutrés tandis que derrière la porte trahient par un froissement de l'air les mouches commencaient a arriver.

mardi, septembre 27, 2005

il est 15h31 a paris

c'est deja beau d'etre une ombre
quand d'habitude je ne suis rien!

jeudi, septembre 22, 2005

sans aucun doute

eh ouais j'ai bzsoin de tune alors hier j'ai fais de la figu public pour sans aucun doute
je ne sais pas quand ca va passer mais ca va me faire marrer!
70euros les potos, pour attendre que ca se passe.... quand il y en a qui vont a l'usine ....
de quoi pourrais tu te plaindre tu petite idiote????!!!!


vous me croyez ou pas mais je vous aime les loulous!!!!
et je suis tellement contente de ca!!!!

mardi, septembre 20, 2005

Baz et Dervenn

les potes et potettes dans la vrai vie je suis incapable de les garder.
je suis toujours a la bourre a un rendez vous quand je n'annule pas a la derniere minute ou que j'oublie tout simplement d'annuler.
"Je t'appelle cette semaine promis!"
et deja six mois sont passés!

Et la avec vous bizarement je me trouve presque ponctuelle, constante et fidele.
Ici je viens vous voir presque tous les jours et pour certain on se suit depuis mes debut sur la toile.

C'est etonnant!

IL EST 12h00A PARIS

folle course au travail!

c'est decidé cette audition pour la slovenie aujourd'hui a 14h , eh ben j'y vais pas et puis celle de jeudi pour un cirque en belgique et ben j'y vais pas non plus!!!
ce que ca peut soulager.!!!!

a bas les auditions!!!!

lundi, septembre 19, 2005

il est 11h10 a PARIS

Pour ceux que ca interresse

Figurants (tes) 18 30 ans pour emissions tv.
venir de la pert de castprod.com
le lundi de 15h a 17h30 uniquement

agence idylle
164 ter rue d'Aguesseau
92100 Boulogne Billancourt

0141317474

Metro marcel samba (pres de la mairie)

1cv n°ss 2 photos d'identité 1photo de pied.

Voila les loulous bonne journée

YEAAAAAHrrrrrr!!!!!!!

samedi, septembre 17, 2005

il est 18h00 a paris

coup de fil tout a l'heure...
le cabaret m'informe qu'une nouvelle date est tombée.
Et alors que nous ne travaillons presque pas de la semaine les voila plein a craquer.
UN DIMANCHE!!!
CE dimanche !!!!!
Quelle misere!
vite je m'empresse de demander une remplacante....
aucun moyen de se faire remplacer.
Je suis tellement decue.......tellement decue de ne pouvoir assister au vernissage!

mercredi, septembre 14, 2005

il est 11h15 a paris

Ses mots me manquent.
je n'ose plus.
et Cette voix silencieuse
qui s'est tu.

alors la d'accord!!!!

voila un truc qui me fait pleurer de rire.

http://desastres.free.fr/JackyBernard.html

mardi, septembre 13, 2005

IL EST 16h08 A PARIS



d'apres un dessin de stephane poinsot

si on s'aimait ?


Avant propos

Nous sommes si nombreux sur cette terre a lecher nos blessures!
Pourtant nous ne nous aimons guere. Souvent meme nous nous regardons sans nous voir.
Des lors, comment parler de la verité de l'amour, de ses accents passionnés, des foucades qu'il genere, des peripeties imposées par une vie partagée, des ornières du train train quotidien, des obstacles qui hérissent notre course au bonheur, sans raconter la deraison qui sommeil en chacun de nous?
Au trefond de la mouise ou du desespoir, l'homme, cet equilibriste malchanceux, ce fieffé salaud la plupart du temps, peut devenir a tout moment un clown qui se prend les pieds dans le tapis. Il tombe de sa hauteur et ca suffit. Son nez saigne. Il est raplati sur la sciure de la piste. Mais, pourvu qu'il fasse pouet pouet en cornant dans une trompinette, le voila promus heros de l'instinct de vie. Le public applaudit.
Ne gagne t il pas en drolerie lorsqu'il est boulversant? Quoi de plus comique que nos felures ? De plus etrange que nos maniaques habitudes? De plus fondant, de plus craquant que nos begaiements pour dire je t'aime?

[.....]

Il est chez n'importe quel humain, pourvu qu'on prete l'oreille au tremblé de sa voix, une drole de petite musique qui raconte mieux qu'une laboreuse explication le facon quasi comique qu'a chacun d'effacer les difficultés de la vie ou de reduire ses fractures intimes.

Gardez le tronc, jetez les branches! En obeissant a cet unique mot d'ordre, pour resister a la vacherie de l'epoque qui dejante et suppléer a la disette des ames, j'ai raclé jusqu'a l'os ces 10 nouvelles, pensant qu'elles mettraient a nu la grandeur et la misere de destins minuscules.
J'ai gardé le temp des personnages, j'ai presrevé la scansion de leur folie interieur .

[.....]

ILs ont pour ainsi dire ete gourmand de mon energie. Sans doutes parce qu'ils faisaient irruption dans l'imaginaire d'un ecrivain en un moment de l'hivers de son existence ou l'incapacité d'aimer comme un jeune homme, sa rugissante envie de mordre encore dans la vie et l'approche de la mort aiguisait l'acuité de son regard.
D'un mot j'ai reveillé ce qui bouge toujours en moi.

SI ON S'AIMAIT ?

CORALIE




"Mon amie d'enfance" fait une

EXPOSITION
18 septembre au 18 octobre
au LIEU-DIT
vernissage le 18 septembre a partir de 17h
6, rue Sorbier 75020 Paris

lundi, septembre 12, 2005

il est 16h00 A PARIS

je me sens vraiment bien aujourd'hui.
peut etre ce post qui ne m'etait pas destiné mais qui a eclairé ma journée.

emily the strange Posted by Picasa

mercredi, septembre 07, 2005

il est 22h49 a paris histoire vraie

c'est le soir,
esteban (je connais pas son prenom mais faut bien le nommer ce pauvre jeune homme) esy tranquillement installé devant la tele quand son telephone portable se met a sonner.
il decroche.....
"allo"
une voix de femme se fait entendre un souffle quelques mots....

"... j'ai composé un numero au hasard.... je ne voulai pas .....j'ai avalé toute une boite de somnifère....je suis desolée...je vous derange..."

il n'eut pas le temp de repondre elle avait deja raccroché.

aussitot il contact france telecom explique son histoire et leur donne le numero qui s'etait inscrit sur son ecran.
recherches par satellites la voici localisée!
la police se mobilise, une voiture fonce a l'adresse indiquée et en ouvrant la porte de la chambre d'hotel ou elle s'etait refugiée , ils decouvrent le corps inanimé d'une jeune femme.

sireines brancard cavalcade.... elle respire encore....tout juste...a temps....

un simple coup de fil l'avait sauvée.

samedi, septembre 03, 2005

il est 15h35 a paris

je pars en contrat tout a l'heure.
je rentre mardi
voyage interminable en bus ......terminus groland !
nan j'aime beaucoup la province mais serieusement des fois je vais dans le trou du cul du monde et c'est super loin je vous assure...
Groland pour ce week end c'est en suisse !
voili voilo a bientot

vendredi, septembre 02, 2005

Il y en a certain qui ont ete choqués hier par l'emploi du mot race voir de celui de blondasse.......
Mais j'ai aussi parlé de femelles......!!!!!
ca en revanche ca ne vous interpelle pas les chouchous!!!!!!


rendez vous, auditions .....j'ai une journée de taré.....

bonne journée a vous tous

jeudi, septembre 01, 2005

Il est 14h22 a Paris

et il fait un veritable temps de merde!

"hum.....huem...." dis la jeune fille en secouant le tete de droite a gauche malmenée par une main invisible...
"J'ai des tas d'idées qui se bousculent dans ma tete"

(Pour bien comprendre il faut imaginer tout ce monologue avec l'accent blondasse)

"Par exemple si je fais un regime sans sel, est ce que j'ai le droit de me baigner dans la mer?"

Voila l'etat de mes reflexions tres avancées sur un specimen femelle de race blanche nommée Dervenn....
UNE AUTHENTIQUE PETASSE!!!!!

mercredi, août 31, 2005

AUJOURD'HUI

Aujourd'hui, c'est demain et hier qui s'epousent
Demain c'est hier jeune et hier demain vieux
Implacable travail des trois parques, jalouses
D'un secret emmelant les dates et les lieux.

Leur tache a notre sort les laissent indifferentes
Car on n'en peut rien voir sur l'envers du tissus.
Elles travaillent vite et nous paraissent lentes
Et ce que nous cachons s'y brode a notre insu.

Jean Cocteau

vendredi, août 26, 2005

Il est 17h27 a Paris

Je suis epuisée.
Une semaine de repet dans les guiboles.
J'ai fatigué mon corps jusqu'a 16h, j'ai trainé ma carcasse pendant une heure dans les transports....
Et devinez quoi Dans 2h30 il me faudra y retourner!
Faire virvolter mes tout petits pieds, en rythme surtout, et avec le sourir, jusqu'a ce que mort s'en suive......
Pour recuperer un joli mais trop petit billet!

jeudi, août 25, 2005

il est 11h31 A paris

La porte de la salle de bain etait entrouverte, et on pouvait entendre du fond de la baignoire une petite grenouille qui chantait espoir.
la lumière etait chaude et velouté et Izia s'envellopait de son eclat.
Calme, elle ouvrit le robinet. Le contact de l'eau la rassurait. Le flot brulant et continue ramenait son corps a la vie, laissant sur sa peau les marques rouges du sang, qui a nouveaux coulait dans ses veines.
De l'accumulation de ces petites goutellettes argentées, chaque jour une nouvelle elle naissait et..... que commence la journée.

A son habitude,Dans la desorganisation la plus totale elle preparait ses affaires.
Hum.....Mon book.....Merde faut qu'je debranche le fer a repasser......mais j'vais lui chanter quoi moi?.... Et si je me faisais un chocolat chaud.......Ma bande d'accompagnement hop dans le sac......tiens c'est marrant je ne me souvenais plus que j'avais ce livre dans ma bibliotheque. de quoi ca parle deja?......wow putain j'ai pas imprimé mon cv.....
et ainsi de suite .
Il n'eatit pas rare qu'arrivée a l'arret de bus elle fasse demi tour a coup de grandes enjambées, se souvenant de son telephone bien posé sur la table du salon, celui la meme qu'elle venait d'oublier. En bref cette fille etait une vraie catastrophe, parfois ca l'inquiètait ou l'enervait le plus souvent elle en riait .
Et contre toute attente ce jour la a l'heure precise elle s'en allait ....sans avoir rien oublié!

13h25 !

Le rendez vous n'etait qu'a quatorze heures!
Une demi heure avant ou 1h apres avec Izia c'eatit toujours dans l'excès. Bien decidée a ne pas arriver en avance elle obliqua dans une petite rue adjecente et se souvenant qu'elle n'avait pas mangé, entreprit la recherche d'un petit troqué.
Assise a une petite table un peu grasse elle regardait, de derriere la vitre , les gens passer. Bien qu'il fasse beau ce jour la, rien ne l'aurait fait s'assoir en terrasse car il faut savoir que quand il fait beau les parisiens fleurissent aux terrasses, jolis pots de fleurs nourris aux gaz d'echappements.
Il etait moins cinq lorsqu'elle arriva au lieu de rendez vous. Bastien attendait adossé a la vitrine du magasin. Lunettes de soleil et nonchalence au bord des levres, Il termina sa clope et la fit entrer.
Elle s'excusa de n'avoir pas de "rock" a lui chanter, et en habituée des castings elle entama axelle red avec sa" sensualité", montra l'etendu de sa voix sur du piaf et se laissa completement aller sur joan jet....
Voila les dés etaient jettés.
Dans un soudain revirement de situation lui si confiant si grand si fashionisé lui avoua que vu son niveau il avait honte a present de lui faire ecouter ses compos.

"envoie deja la musique on verra bien après si ca me plait"

et ca lui plu....
Sur son vespa creme il etait reparti lui promettant de la rappeler au plus vite pour commencer les repets.
Mais Izia savait que les promesses s'envolent vite et ne voulais pas s'emballer pour ce nouveaux progés.
Pourtant D'assez loin pour ne pas etre decue, c'etait decidé , elle attendrait.

mercredi, août 24, 2005

il est 16h22 a Paris

Journée super chargée entre une seance uv (eh oui on est a paris....meme en plein ete), et un sandwich frites poulet double ration de MAYO , j'ai faillit continuer l'histoire d'Izia.
mais tout a coup j'ai manqué de courage.
ooooooohhhhhhh!!!!! crie le public decu!
Et j'ai preferé regarder EVILENKO

mardi, août 23, 2005

il est 16h01 A Paris

Bon alors des fois je suis un peu parano....
Certes ma chorégraphe ne m'aime pas.....
mais ne "recherchez plus la nouvelle star de demain".... c'est moua!!!
Enfin cher final ....tu es mien!!!!
(Et c'est pas rien le final!)

samedi, août 20, 2005

19h38

Je vous laisse il est temps pour moi d'aller travailler.
Couloirs de metro et Paris dans mes mains....
Je leverai pour vous ce soir la jambe bien haut
et le public chantera sur les refrains.....

Il est 19h21 A Paris

Ils avaient promis a Camille qu'elle reviendrait, ce week end.

mais ils ont menti,

je le savais!

Vouloir a tout prix ne pas dire la verité, eviter des crises, ne pas pleurer ne surtout pas pleurer...
croient ils ainsi se proteger?

Et les voici Maitres dans l'art de tout saccager!!!!

vendredi, août 19, 2005

Il est 13h52 A PARIS

...... ...... .....
.... ..... ..... !!!
je n'ai rien d'autre a dire!
Ou si tellement, je remets de l'ordre la dedans,
j'ai des livres a acheter et je reviens!!!!!

jeudi, août 18, 2005

HI HI HI HI HI IL est 14h27 a PARIS !!!!!!

Le papier etait la , depuis son retour de voyage, depuis environ 5 mois.
Un petit papier tout corné.
Il portait la mention " URGENT"
Izia avait rencontré Mr Bastien à la librairie musicale, celle de la rue Réaumur. C'etait un jeune homme elancé, les cheveux mis longs, blonds, le regard charmeur. Ils avaient sympathisé, parlant de danse, de musiques et de la vie.
Izia etait une jeune femme seduisante et le savait.Si bien que regulièrement dans la conversation elle envoyait ces petits pics dont elle avait le secret ceux qui tiennent un homme a distance sans pour autant le vexer.
ce jour la lorsqu'il lui demanda son numéro, elle lui donna sans hésiter en prenant bien soin de preciser:
" Si c'est pour faire autre chose que de la musique, c'est meme pas la peine de m'appeller!"
Et il avait rappelé.
Pas sur son portable, il savait qu'ainsi le doute sur ses intentions planerait. Il avait appelé a son travail, laissant un message intitulé POUR IZIA URGENT suivi du numero de telephone et de l'indication " grand blond".
C'etait huguette la secretaire qui l'avait baptisé Mr Bastien. Vous savez comme ces gens qui passent toute une vie a s'excuser de leur position sociale. Bastien , c'etait son prenom. Huguette etait une femme adorable toujours prete a rendre service, pleine de tendresse et de compassion. Elle l'appelait " Fille " Comme dans :" Je t'embrasse fille " Vous voyez un petit therme affectueux.
Huguette transmis le precieux message a Izia le lendemain de son retour de voyage.
Izia n'avait jamais composé ce numero.
Il etait pourtant bien en evidence dans le salon, mais cette peur absurde d'avoir a etre confrontée a sa nullité l'anesthesiait. (comme dit la chanson "anastasie l'ennuie m'anasthesie." la c'etait plutot anastasie l'orgeuil m'anesthesie)
Et sur le point d'etre vaincu par la fatalité, dans un elan de totale lacher prise, 5mois apres, elle prit le telephone et....:
"ok lundi 14h"
"a lundi tcho".......

Le pas etait fait.

mercredi, août 17, 2005

retour de repet 17h15

comme d'habitude, et malgreé ce que je disais l'autre jour,
on me met encore au placard.....
je rage je peste je tempete....

La patronne du cabaret m'apprecie beaucoup, mais la chorégraphe ne cesse de me rabaisser.
je vous jure faut avoir le morale!!!!!

je ne desire pas etre une vedette, mais je suis tout le temps derrière, j'ai les solos les moins interressants....
enfin bref des broutilles....

Et pourtant je le fais bien mon taf....
Et pourtant les minettes qui dansent avec moi ne sont pas meilleurs...

c'est pas possible, j'ai Toujours une bonne raison pour me plaindre....
si je ne suis pas contente je n'ai qu'a m'en aller!!!!!......

Il est 10h53 A Paris

Pas le temps aujourd'hui de faire de longs discours.
Je pars pour une repetition avec la nouvelle equipe....
Et j'ai un peu le trac!

mardi, août 16, 2005

Au FAIT!!! Il est 13h17 A PARIS.....

J'avais oublié de donner l'heure

AVIS DE RECHERCHE

Avez vous deja entendu parler du lecteur idéal?

Celui a qui l'on pense lorsqu'on ecrit.
Celui qui nous fait corriger, recorriger....

L'etre exigent, l'oeil mordant qui fait trembler quiquonque aime ecrire.

Va t il aimer cette phrase, cette idée....

Faire attention aux coquilles pour ne pas le decevoir...
l'imaginer plein d'emotions a la lecture de nos pensées, sourir a nos imbécilités.

Bien sur il faut que votre admiration soit sans borne pour ce quelqu'un.
Que ces critiques soient justes et vous fasses avancer.
Pas de complaisance, ni de c'etait parfait .

De la justesse, de l'objectivité....

Voila ce que j'attend de mon lecteur idéal!

Je n'ai la pretention de rien, et surtout pas d'ecrire quoi que ce soit d'interressant.

Pourtant, j'en ai honte, mais parfois je me laisse esperer le rencontrer.
Pas le toucher de pres ....
non! savoir qu'il est la dans un coin de l'univers et que bienveillant il me laisse le droit de croire en lui!

Je crois l'avoir trouvé
Mais Je ne voudrai pas l'effaroucher ni meme (horreur supreme) l'ennuyer!

Alors j'attendrai patiement un signe un geste
Et continuerai de deposer pour lui , pres de mon clavier, bonbons et bougies parfumées.

texte emprunté a erzulie

lundi, août 15, 2005

Eyes
Je marche lentement, à pas comptés.

La brise frôle délicatement mon visage.
Le vie grouille, à proximité.
Je croise des yeux, leurs yeux.
Yeux tristes, émerveillés,yeux disraits.
yeux fatigués,d'avoir vu tant de choses passer,
tant de choses passées.
Des coeurs emplis d'histoires
Je m'imagine dans leur mémoire
Farfouillant images délaissées
souvenirs des temps passés
Je marche lentement, à pas comptés.
La brise frôle délicatement mon visage.
La ville grouille, à proximité.
Je ferme les yeux, mes yeux.
posted by ~Erzulie~ @
1:47 PM

1 Comments:
dervenn a dit...

LES MAUX D'AUTRUI

" Le moraliste, c'est la rochefoucault, je crois qui a ecrit:"nous avons toujours assez de force pour supporter les maux d'autrui" a dit surement quelque chose de vrai. mais ce n'est qu'a moitié vrai. Ce qui est plus beau a remarquer c'est que nous avons toujours assez de force pour supporter nos propres maux.Pourtant celui qui pense a son passé a son avenir ne peut etre heureux tout a fait[...] des qu'on porte , en inquiétude, le poid de soi, tout chemin est rude.En somme il ne faudrait point penser a soi.Le plaisant c'est que ce sont les autres qui me ramenent a moi par leur discours sur eux memes. [...]Nous ne sommes egoistes qu'en société, par le choc des individus, par la reponse de l'un et de l'autre, reponse de la bouche, reponse des yeux, reponse du coeur , fraternel. Une plainte dechaine mille plaintes, une peur dechaine millle peurs. CE sont des choses auxquelles l'amitié devrait penser. On nommerait trop vite egoiste l'homme sensible qui cherche la solitude par precaution contre les messages humains, Il n'est pas d'un coeur sec de supporter difficilement l'inquètude, la tristesse, la souffrance peinte sur un visage ami. Et l'on doute si ceux qui font volontiers societe avec le malheur ont plus d'attention a leur propres maux ou plus de courage, ou plus d'indifference. Ce moralite ne fut que malin .LES MAUX D'AUTRUI SONT LOURDS A PORTER."

23 mars 1910 Alain "propos sur le bonheur"

mercredi, août 10, 2005

il est 11h53 a paris

Un bruit sec de porte qu'on claque. Izia ouvrait peniblement les yeux. Après les discussions du week end elle se sentait a nouveau legere. Le soleil penetrait timidement a travers les volets et une fraiche odeur de café corsé planait dans l'appartement.
"bonjour mon coeur.
Bien dormi.....?"
La question resta en suspen.
Izia senti revenir ce battement de gorge, sournois.
Assis au pied du lit Mateo ne la regardait pas, nerveusement il enfilait ses chaussettes, sourcils froncés. Tremblement de lit! Il se levait!

" t'es pas trop fatigué?"
.......

" ca y est t'as pris ta douche?"
.......

Et comme dans un mauvais film americain ou la meme journée recommencerait sans cesse.
Mateo se retourna vers elle, les veines de sont cou tendues dans un geste de colère.

" t'as vidé l'eau de la serpillère dans la baignoire?"

"ben oui mince je suis trop...."

Mais il se foutait pas mal de la reponse. Il se foutait pas mal de la baignoire. Il se foutait pas mal du desarroi d'Izia.
Ses yeux meurtriers, sa bouche accusatrice.

Izia toujours allongée dans le lit ne voyait deja plus la haine qu'il lui jettait au visage.

"ta di da di da dam...."
se chantonnait elle tout bas

"ba da bou bam de"
A nouveaux le soleil....

"zgui bili bip dam fa dou diéééé..éé.....SCRRRRUUIIITCHHHH"

Un pull over, une jupe....ses affaires volaient tourbillonnaient dans la pieces et sur son corps sans mefiance.
Une ceinture, une chaussure.....

"est ce que je t'ai deja touché avec mes poings ?"
Etait sa reponse lorsqu'elle lui parlais de violence.

lundi, août 08, 2005

il est 11h47 a Paris

Un grand merci au pitit ange du web qui a retrouvé et réparé la montre que j'avais piétinée.

Je parlais hier de mon impatience a retourner travailler.
Pourtant que de soucis depuis mon arrivée dans cet endroit !
Ne parlons pas des conditions de travail desastreuses, ni de la mediocrité du spectacle présenté. J'avais accepté tous ces points.

Mais j'ai du affronter la pression morale, les rumeurs, les actes mesquins, le mensonge... Les etres humains font parfois preuve de tellement de bassesses.

La victimisation m'exaspere meme si parfois j'ai tendance a m'y adonner et je ne veux en aucun cas m'apitoyer en disant tout cela.

Non aujourd'hui je voulais simplement dire qu'après quatre ans de bons et loyaux services dans cette boite, on reconnait enfin mes qualités professionnelles


et la c'est limite orgasmique!

On me demande mon aide, on reconnait que j'ai un oeil experimenté, ainsi que du talent..


C'EST PAS NOEL pourtant, POISSON D'AVRIL peut etre?


Je ne m'emballerai pas pour un si soudain regain d'interet, mon talent ils peuvent me le reprendre aussi vite qu'ils me l'ont donné, mais de nouvelles responsabilités et une image toute redorée ca fait du bien a l'ego.

Voila pourvu qu'ca dure!!!!

samedi, août 06, 2005

j'en peux plus des vacances

Vacances forcées vous connaissez?

Je travaille dans un endroit ouvert sur reservations,
et je peux vous dire les reservations y'en a pas beaucoup en ce moment...

C'est pas que je sois une psychopathe du travail,

mais la,

PITIE JE VEUX Y RETOURNER!!!!!!

vendredi, août 05, 2005

on s'en fout de l'heure qu'il est a paris

voila j'ai pleuré un bon coup ca nettoie les naseaux!!!!
j'avais les yeux sales ca tombe bien
J'y vois mieux maintenant
J'ai le mal de vous mes amours
Il parait que le temps perdu
ne se ratrappe plus
alors dites quand vous reverrai je ?

mardi, août 02, 2005

Il est 17h00 a Paris

Grande nouvelle!!!!

Je me suis enfin decidée....
mais a quoi me direz vous?

Deposer mes compos a la sacem.
Et si ca seme ca recolte!!!!

Premiers pas, petit pas d'accord...
Audace qui est la mienne en ce moment ne me quitte pas
Aide moi a croire encore un peu en moi!!!!

lundi, août 01, 2005

Il est 10h16 a paris


Je suis rentrée hier de vacances.

LES LANDES...!!!!!

Comme dirait un des mes amis internautes qui se reconnaitra
j'ai enfilé mon costume d'été.... ( j'etais look surfeuse, et je me plaisais beaucoup ainsi)

Vacances en famille,
j'ai emmené mon neveu 9ans et ma nièce 13 ans avec moi.
J'espere que ces moments resteront dans leur coeur parce que j'y ai mis tout le mien.

mardi, juillet 12, 2005

il est 0h24 a Paris

Se bagarrer contre soi meme
Tenter d'etre fort
Jour apres jour tenir sur ses deux pieds
Et cette grimace chronique,
ce sourir comme une cicatrice au milieu de mon visage,
plaqué, pour mieux tromper.
Plaqué pour masquer cette incapacité d'exister.
face a toi cher ecran je n'ai pas besoin de composer
Face a toi cher ami je suis libre de m'abandonner,
Crier, pleurer, me lamenter,
eructer a la face du monde mes tristes pensées.
Dites moi qui se donne le droit
De nous imposer ce bonheur serai ce la loi?
Alleluia pour un peu nous nous croirions au paradis!!!!
Et le paradis c'est pas pour moi
Je suis malheureuse et je le dis
Je suis malheureuse meme si ca vous ennui
Et je dis liberté pour les sombres pensées!!!!

samedi, juillet 09, 2005

17h30 a Paris

Une semaine très etrange

J'ai recu, mardi, la visite d'une amie d'enfance.
Cela faisait a peu près dix ans qu'on ne s'etait pas vu.
J'ai tout de suite aimé ce qu'elle est devenue.

Je dis etrange car sont resurgies toutes sortes de fantomes.
Tous ces gens que j'ai laissés sur mon chemin, que j'ai laissé derrière...
Tous ces amis qui ont du croire que je les abandonnaient....
Tous ces etres qui auraient pu devenir des amis si je ne partais si vite chaque fois.

Je ne peux m'empecher de courir de nouvelle aventure en nouvelle aventure.

Pour moi l'amitié, la vie sont ainsi....
En revanche je n'oublie rien ni personne
Les années l'absence, n'efface rien de ce que j'ai dans le coeur.
une amie perdue de vue depuis de longues années trouvera toujours la porte ouverte.

Mais je ne sais pas etre une amie du quotidien
Et y'a quand meme des soirs où ca me rend triste.

dimanche, juillet 03, 2005

Il est 14H30 à Paris

Pas trop de temps...... Prise par le boulot.....un roman......Lundi......Je vous ecrirais......!!!!!

Merci pour vos expressions à la con.

EXPRESSION DU JOUR
TES BLAGUES ONT DE LA BARBE (expression canadienne)

Trois phrases trois fois le mot "expression"
Je suis trop balèze aujourd'hui

Tanpichme pour la poesie j'ai pas le temps!!!!!

vendredi, juillet 01, 2005

CONCOURS DE VIELLES EXPRESSIONS

Avec mes potos on a un super jeux !!!!!

Je vous entend deja...

ON VEUT JOUER ON VEUT JOUER.....
C'est ok je vous explique.
C'est à celui qui trouvera

l'expression la plus ringarde, la plus debile, la plus vielle...

en liste:

Purée de pois
Vindiou
Seigneur jesus marie joseph..
Ah mes pauves enfants
Ah mes aïeux
Laïyster
n'importe na wak
screugneugneu
Crotte de bique en branche
C'est balo

Si vous avez des idées

A vos claviers.... prets..... ecrivez....

Il est 11h50 à Paris

Je viens à peine de me reveiller.
Je crois que dormir est une de mes activités favorites!
Paradoxe: je suis aussi capable de dire que le sommeil c'est comme une petite mort.
Alors quoi, je prend plaisir à faire semblant d'etre morte??????

Mais je ne saisi pas le clavier pour vous raconter cela.
Hier je vais dans Paris. Comme je n'ai pas le permis et que je trouve debile d'aller dans Paris en voiture, je prend le metro.

Je monte dans le wagon et plongée dans un bouquin je ne me rend pes compte que le train roule au ralenti.

Dix minutes, un quart d'heure....

Quand soudain la voix du conducteur se fait entendre.

"Veuillez nous excuser pour l'attente, nous rencontrons un petit problème d'ordre........euh.....canin..... Un chien se promène sur les voies juste devant nous.... nous esperons pouvoir le remonter à la prochaine station.!!!"

Trente minute plus tard nous atteignions enfin "plateau de vanves"!

Des agents RATP bien alignés sur le quai nous font une haie d'honneur.
Ils attendent le chien.
A mon avis il devait avoir rendez vous à la station d'après, car bien decidé il poursuit son chemin sur le ballaste.

Et là horreur un train arrive en sens inversa très vive allure, et j'entend les hurlements terrorisés de notre compagnon a quattre pattes.
"Ils ont ecrasé le chien les enfoirés."
Mon sang se glace..... la soufrance, la mort, meme celle d'un chien, me laisse avec une boule dans le ventre.
Mes yeux fixent les rails.....
Et je vois celui qu'on appelle le meilleur ami de l'homme, ce charmant petit animal, la tete haute, la queue dressée, suivant le train d'un air triomphant!

OUF!!!!!
Cette journée decidement commencait merveilleusement bien!!!!!!

mercredi, juin 29, 2005

un peu de lecture

Pour toutes celles qui ont peur de tout ce qui les entoure.
Pour toutes celles qu'on dit paranoïaque.
Les flippettes, les poules mouillées, les froussardes, les petochardes...
Tu te reconnais ami lecteur ?
Et bien ce livre est pour toi!
"LE CIEL T'AIDERA" de Sylvie Testud une comédienne Française.

"Si le courage peut se mesurer à la peur à surmonter, alors je me proclame la fille la plus courageuse du monde."
Autobiographie d'une trentenaire un peu flippée.
Elle dévoile plein d'anecdotes croustillantes sur sa vie privée.
Bourrée d'imagination elle ne cesse d'inventer le pire...
Et dans l'espoir de se protéger d'eventuels aggresseurs elle
Cache des couteaux sous son matelas,
s'entraine au maniement du sabre sur le ficus de son salon....
Elle trouve du bizarre dans toutes les situations.
Pendant que son copain, lui, trouve que tout est normal, à part elle.
Un bouquin qui se lit plutot rapidement, plein de tendresse et de fraicheur.
J'ai passé un très bon moment à le lire

L'HUMEUR DU JOUR












Alexis 11 ans.

Le fils de mon frère.

Ils vivent à Rosemère à coté de Montréal.


Et je le trouve parfait pour décrire l'humeur du jour.

Il est 10h30 à Paris

Ce matin tout va bien!
Je suis a peu près capable de refouler mes problèmes existentiels de petite bourgeoise debile!!!!
Peut etre vais je pouvoir me contenir......euh......un quart de seconde!!

Promis prochaine etape :
JE CESSE DE M'AUTOFLAGELLER!!!!

Aujourd'hui j'ai prévu une ballade sur les quais.

Direction St Michel,

Le defilé incessant de touristes aux visages rougis par la chaleur et au cou ornementé d'enormes appareils photos.

Les parisiens en congés se métissant au soleil, et le soleil justement se refletant sur l'eau de ce fleuve que j'aime tant, sur les monuments de cette ville qui pour quelques heures sera mienne.

mardi, juin 28, 2005

il est 15h30 à Paris


Que dire sans pleurnicher?
Sans que vous me trouviez un rien pathetique?
Au risque de vous ennuyer je me lache.
Quelle journée de merde!!!!!!!!!!
enfermée dans mon deux pièces je tourne en rond.
Mais que fais ma vie?
Tant de palpitantes promesses...
Tant d'envies inassouvies......
Tant d'immobilité....
Cette vie n'a pas l'air de m'appartenir, on me l'a echangée à la naissance,mais rendez moi ma vie....... purée de pois!!!!!!!

"LE LENDEMAIN DU QUATRIEME SOIR" Audrey Benoit

Je voulais aujourd'hui vous faire partager le passage d'un bouquin que j'ai beaucoup aimé.
Ecrit par Audrey Benoit, une canadienne.
"Le lendemain du quatrième soir" est dixit la quatrième de couverture "un roman sur l'engagement amoureux. C'est un roman urbain au cynisme plus tendre que désabusé, qui joue avec la versatilité des sentiments et poursuit une réflexion sur la nouvelle condition feminine"

"Lou est Marilyn Monroe. Pas physiquement, elle est plutot son antithèse, mais autrement, dans cette déchirante aspiration à surpasser sa condition d'etre désirée.

Elle se tient droite, arborant l'indépendance et l'autonomie comme on porte une petite robe soleil en riant de manière inoffensive.Et goute les plaisirs de son homme comme s'ils etaient les siens, sans savoir qu'il y a méprise.

Elle est choisie.
Elle l'a appris un jour, par le regard soudainement nouveau des hommes, un appel à communiquer, à les rejoindre.

Quand Lou grandit, son père est mort. Ses beaux pères sont avec sa mère, ils sont là pour sa mère, pas pour elle, et ne savent pas la consoler. La séduction devient son language. Capter, adopter, s'adapter a l'autre, faire miroiter un morceau de son idéal, lui offrir une trève, uninstant de tendresse, ce qu'il veut.

Elle ne seduit pas les femmes, ses égales, rarement alliées, souvent rivales, elles sont au dela de l'autre, trop proches, comme sa mère dont le regard a changéen meme temps que celui des hommes. Et ce n'était pas une complicité, c'était une rupture impossible, infinie. Les autres femmes n'existent pas pour Lou. Ils n'y a que les femmes ses semblables. Les autres sont des hommes. Lou s'offre à eux, aux autres, aux hommes, pour oublier le son strident de sa futilité. Aux questions banales:


" Qui suis je? pour qui ? pour quoi? "
Un sifflement corrosif répond en boucle infernale:
" Tu es belle , pour les hommes, pour l'amour."
A la longue, des saletés opportunistes ont encrasé le creux du sillon monotone:" Je suis laide parce que je ne serai jamais la plus belle, il ne m'aime pas , personne ne m'aime.

" Lou vit avec un acouphène à l'ame."
Durant la période où se construit l'amour propre, la confiance en soi, et la liberté intérieur qui en découle, durant cette phase du developpement de tout etre humain, chez elle il y a eu arret de croissance.

Sa beauté a compensé en lui donnant une certaine valeur, en echange d'une prison. Même si ca l'emmerde de fournir quelque effort que ce soit, comme si l'indéniable de sa beauté en etait menacée, elle doit veiller au grain, projectionniste d'une seule image.

Lou s'aime mal. Elle croit s'aimer quand son humeur est bonne et laisse libre cours à ses idées de grandeur. Elle ne s'aime pas simplement, sans raisons particulière, gratuitement. Quand les autres ne sont plus là ou qu'elle cède au decouragement de n'etre jamais que mortelle ordinaire, elle se deteste avec passion.

Sa mégalomanie existentielle procède certainement de son inaptitude à s'assumer mais aussi cette manie vicieuse s'épuise en gesticulations pour escamoter sa peur de l'action, d'un mouvement pour changer l'ordre des choses trop souvent mal établi.

Le geste est un elan incertain, un imprudence radicale suspendue entre un avant et un apres, un aller sans retour.

D'une mère absente et d'un père abstrait, Lou n'a pas appris le vertige sublime de l'adieu."

dervenn Posted by Hello

lundi, juin 27, 2005

EXPLORATEUR DE L'AME

Parfois j'ai l'impression d'etre une statue. Je ne parviens plus a parler a regarder, prisonnière de ce corps immobile. Je suis capable de rester des heures ainsi figée, je crois meme que je pourrai passer des jours entiers à l'intérieur de moi.

Et je voyage, j'explore le très profond de mes pensées, à la poursuite de ces instants fragiles de totale immersion.

Imaginez un papillon sortant de son cocon....

Imaginez maintenant ce meme papillon retournant dans ce meme cocon...

Douceur, protéction de quoi rassurer un papillon!!!!

Imaginez la precision la patience dont fait preuve notre ami pour que pas un millimètre de son corps ne depasse plus du cocon!!!!

malgrè les tentaives avortées les echecs les mauvais souvenirs j'aime me donner rendez vous a l'intérieur de moi.

pourquoi un blogue?

J'ai entendu parler à la télé de cette nouvelle bebette qu'est le blogue.
Ce qui a mis instantanement le feux à ma curiosité.
Forte de cette envie de decouvrir l'outil de communication du siècle j'ai tapoté sur mon clavier a la recherche d'informations, et suis tombée sur un site canadien monblogue.com qui entre nous fait payer ses blogues.

Bref j'ai lu la presque totalité des textes et moi si sceptique... je m'entends encore dire :

" blogue de rencontre pour ames humaines desoeuvrées"
ou encore
"faut vraiment avoir rien d'autre a foutre de ses journées pour raconter sa vie sur internet"
Moi si sceptique j'ai pris plaisir a lire les réfléxions d'esteban sur la vie, les journées de jean marc ou les rebondissements de la vie amoureuse de nikita...
Ils m'ont parlé de leur pays de leurs habitudes de leur joies de leur doutes ils m'ont aussi en quelque sorte parlé de moi...
De l'autre coté de l'atlantique, mais si proche à la fois.
et pis c'est tout ... non votre honneur n'insistez pas ...j'ai tout dit a present .... je me retire heureuse de ce geste qui m'inscrit parmis mes contemporains....