au beau milieu d'une foretde chenes vivait Dervenn.
C'etait une toute jeune fille, elle avait le visage pale et de longs cheveux verts qui habillaient son corps elancé.
Elle etait la gardienne de tous les arbres de la foret.
C'etait une nymphe des bois, l'ame de la foret.
Elle faisait partie de cette famille que l'on nomme Hamadryade.
une symbiose parfaite s'etait installée entre les arbres et les fées de telle sorte qu'ils etaient liés l'un a l'autre.
Si l'arbre venait a mourir la jeune nymphe subirait le meme sort.
Aussi injuste que cela puisse paraitre cette fée n'eatit donc pas immortelle. Ne pouvant s'eloigner de celui ci le bout du monde se terminait pour elle a la limite des racines de son chene.
Pourtant Dervenn n'etait pas malheureuse.
Non loin de la sur le flanc de la montagne se dessinait l'ouverture d'une grotte qui a première vue paraissait innoccupée.
En s'approchant on pouvait pourtant deceler sur la pierre de minutieuses gravures taillées par une main experte.
En s'enfoncant plus profond une galerie vous entrainait vers les entrailles de la terre. Quand soudain apparaissait majestueuse la cité souterraine, gigantesque construction enfermée dans la montagne.
Ici vivait Baz un geant solitaire.
Il se terrait dans son souterrain n'osant affronter le regard des humains. Lui si bon etait chassé par les hommes effrayés devant cet etre aux membres surdimensionné.
Aussi lourd et maladroit que fut Baz, c'eatait un etre charmant et tres raffiné. Amoureux des belles choses il scultait de dentelle les murs de sa cité. Habile et minutieux il taillait dans la roche de minuscules peignes, broches et bijoux qu'il deposait en offrande au pied du grand chene qui abritait l'entrée de sa demeure.
Jamais il n'avait vu d'hamadryade, si discrete si timide mais les cadeaux disparaissaient quelques heures apres avoir ete deposés et cela suffisait a le remplir de joie.
Faire plaisir a ces fées etait son seul bonheur.
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Dervenn du fond de son arbre observait le géant.
Elle passait des heures a le contempler marteler la pierre de ses grandes mains. On aurait presque dit de la magie.
Elle le regardait ensuite venir deposer ses presents au pied de l'arbre et elle le regardait etre absorbé par l'obscurité de sa caverne, les epaules voutées la tete baissée.
Comme elle aurait voulu le suivre.
Parfois elle l'entendait pleurer tout bas.
Comme elle aurait voulu le consoler...
Les jours ou il ne venait pas elle attendait....
Du lever au coucher du soleil.... Et priait pour qu'il soit la le jour d'apres....