vendredi, décembre 23, 2005

il est 23h29



Marilyne

une dizaine d'année, deguisée en cancaneuse pour un mardi gras.

A gauche le genoux du garcon qui ne voulait pas la regarder....

mais je crois que de ca elle s'en fiche un peu...

Elle n'a plus envie de sourir c'est tout....

il est 22h54 a paris

L'autre jour sur le trajet du travail, sur ma chere ligne 13 j'etais assise a une des places a 6, ma place preferée celle ou je peux m'appuyer, celle tout au fond comme la dernière de la classe que j'etais, quand une belle jeune femme arabe s'assoit en face de moi.Arabe?... j'aurai pu eviter de le preciser, mais pour vous decrire sa beauté je dois vous parler de son joli teint caramel, de sa longue chevelure bouclée, de son nez droit et fierement campé, de ces entrelacements de fils de hennésur ses mains..... une femme superbe!
Mais le sujet n'eatis pas la, car entre en scene un jeune homme, 25 ansplutot petit plutot agité, il s'assoit a coté de moi.
Son telephone sonne .
sans bonjour ni comment ca va...
"t'as pas eu mon message!?

J'AI PLUS DE BATTERIE PUTAIN

t'as pas eu mon message tu fais chier je te dis que j'ai plus de batterie"

Il parle tres fort et a present il est enervé mais une colere si surjouée si fausse qu'elle en est grotesque.

"PUTAIN
PUTIAN"

Le telephone a du couper...

"PUTAIIIIIIIIIIIIN"

je n'avais pu m'empecher de l'observer. je detournais les yeux avant d'etre prise en flagrant delit de curiosité deplacée. Mes yeux croiserent ceux de la jeune femme tout aussi surprise que moi. Un petit sourir gené fut echangé.
Le type descend de la rame maugreant encore contre son interlocuteur invisible.

Deuxieme sourir... Haussement de sourcils
"Ce type est barjo" me disent ses yeux
"et c'est pas rien de le dire" ironisent les miens.
L'histoire aurait pu s'arreter ainsi quand....

"PUTAIN
PUTTTTTAIN
PUUUUTTTTTTTAIIIIIIIIN"

a quelques sieges de nous le jeune homme etait remonté et continuait son colérique couplet.
Et la une derniere fois mes yeux ont croisés ceux de la jeune femme et....
Nous avons ri, un vrai fou rire incontrolable et spontané.
A son tour elle est descendue.
Et je la remercie pour ce fabuleux moment d'intimité.

il est 12h08 a paris


Marilyne
Num%3F%3Friser0003 Originally uploaded by Jean-Pol Lefebvre. Tu regardes ta toute petite. La mienne a déjà quelques années de plus. Elle marche et parle avec l’immense talent qui sera le sien. La tienne se débrouille pas mal avec de grands rires que ponctuent des phrases inachevées. Elle sent le vent. Tu as vraiment imaginé avoir un enfant qui sent le vent. Tu es de la chance, un enfant qui sent le vent de la Dordogne et du bordelais, c’est la liberté de vivre assurée. L’air du large qui se faufile entre narine et poitrine. Tu as de la chance, un enfant du vent.Comme tous les enfants du vent, elle a roulé du sud-est à la ville. Ces voyages qui font mal à tous et qui cassent le cœur avant de le sceller dans le plomb. Ces voyages qui aboutissent toujours dans des chambres de partages ou de solitudes. Des lieux où les choses et les gens traînent avant de vivre.Tu devrais regarder ta toute grande. La mienne a déjà cessé de croître. Elle marche et parle avec l’immense talent qui est le sien. La tienne s’étend, se déplie, s’envole, sourit. Elle est le vent. Tu as vraiment imaginé avoir un enfant qui est le vent. Qui s’engouffre dans la vie des autres comme un courant d’air sec.Comme tous les vents, elle s’est trouvé des déserts à lever, des jachères à redorer. Elle a roulé de Paris à ses quartiers, des grandes avenues aux impasses, des illusions aux confusions. Comme tous les vents, elle a creusé ses sillons, ses chemins. Ces voyages qui aboutissent à des petits matins barbares et rauques. Des lieux où les gens vivent avant de se traîner.Grande, elle finit par se dire que d’autres vents la rattrapent. Grande, nous devrions lui dire qu’elle y arrive enfin. Que nous sommes petits tant elle est devenue grande.
posted by Jean-Pol Lefebvre at 9:55 PM 0 comments

mercredi, décembre 21, 2005

17h55 a paris


Marilyne
Quelques mois
Année 1978

17h42 a paris


Geneviève ma mamie
Sur cette photo elle doit avoir 16 ou 17 ans.
L'epoque où pour narguer les allemands elle se promenait coiffée d'une cocarde tricolore...
C'etait a Bordeaux pendant la guerre.

lundi, décembre 19, 2005

ne pas baisser les bras

le moral dans les talons.
l'energie ...pfuit... partie, envolée.
je me perd, je me lasse je me desespere..
je suis si fatiguée de lutter.
fatiguée des secrets qui me rongent
je n'en peux plus

jeudi, décembre 08, 2005

il est 15h30 a paris


Camille, Valentin et Christelle ma soeur
Ils ont grandit depuis .....
13ans et 9ans...

lundi, décembre 05, 2005

il est 14h20 a paris

mon corps ne me fait plus mal. A raison de trois seances par semaines je vais rapidement venir a bout des derniéres traces. Jusqu'a la prochaine crise....
Sinon beaucoup de boulot mais du bon!
J'ai bossé avec l'ancien chorégraphe d'Elie kakou et c'etait fabuleux. Un tout petit bonhomme un peu farfelu et plein de richesses. J'ai pris tellemnt de plaisir. Et puis c'est agréable de tomber sur quelqu'un qui ne te juge pas qui te prend tel que tu es avec tes defauts et qui fait en sorte de te sublimer . non pas que je veuille dire par la qu'il m'a rendu genialissime, mais je me suis vraiment sentie mise en valeur.Un vrai bon metteur en scene. Pour ceux que ca interresse il joue en ce moment dens clinic mais je ne sais plus ou!

lundi, novembre 14, 2005

Il est 11h38 ET LA VIE CONTINUE

Christophe m'a envoyé un message l'autre jour , il a bien sur entendu parlé des emeutes et il s'inquiètait du silence de notre mere. La vérité c'est qu'on lui manque! Le Canada c'est loin!
Et sa vie n'est surement pas telle qu'il la revait. Leur couple ne va pas mieux et les enfants se retrouvent une fois de plus face aux disputes aux silences, face a ce quotidien destructeur. Alexis redeveloppe son hyperactivité et on le calme a coup de medicaments . Elisa devient de plus en plus tyrannique et arrogante.
Il n'y a pas un message sans que je leur dise a tous combien je les aime et que je suis pres d'eux quoi qu'il se passe.
Debut 2006 je refais le chemin au dessus de l'atlantique pour les serrer dans mes bras ..... Et pourquoi pas au detour d'une rue de montréal croiser miss erzulie ....

J'ai racompagné Camille a la gare. sa nouvelle vie a la campagne se passe bien parait il.... "elle a un amoureux tu comprends ca lui change la vie le grand air!" Elle passe tout son temps chez sa copine ou dehors pour eviter d'etre chez elle, elle veut integrer un pentionnat.... mais a part ca.....?.....tout va bien! Elle me racontait qu'un soir ou sa mere et son beau pere s'engueulait elle est sortit de sa chambre pour leur demander de se calmer " il m'a attrappé par les cheveux pour me faire sortir de la piece et il m'a giflé"... ....?????......!!!!!!!
Quant a valentin il remonte a paris une fois toute les trois semaines pour voir son papa!
On s'est serré tres fort..... et je n'ai rien trouvé de mieux a lui dire que "moi j'aime pas les ados" elle a ri et m'a repondu "ca tombe bien j'aime pas les adultes " on a ri ensemble , c'est une blague entre nous et elle est partie.
Je suis rentrée en metro et j'ai regardé les gens autour de moi cet ouvrier qui terminait sa journée de travail, les ongles sales les vetements maculés de poussière et de peinture je ne sais pas pourquoi je me suis mise a penser que chez lui ca devait sentir bon le repas fait maison, que le diner devait etre animé ,toute la famille reuni autour de la table, j'ai pensé au repos bien merité de celui qui a travaillé dur toute la journée.
Et puis ces trois jeunes filles ,des amis! l'une d'elles devait repartir chez elle en provine, elle portait un enormes sac de voyage, une jeune fille un peu ronde, un peu masculine avec de belles joues rosies par l'excitation, elle parlaient fort , jouait des mains, riaiit d'un rire franc et genereux tandis que ses copines semblaient desechées maigres le teint gris, l'allure provinciale parisiannisée. elles tentaient desperement d'effacer les traces de leurs origines, d'eliminer cette copine d'enfance qui divulguait leur provinciale passé.
Elles repondaient a la joie de vivre de leur amie par petites onomatopées detachées "hum hum ...ben oui" quelques petits sourirs genés puis le silence...
J'avais honte pour elles j'aurait voulu parler a cette jeune fille, m'assurer qu'elle ne se sentait pas diminuée par leur comportement mais elles sont descendues et pis je crois que je n'aurais rien dit de toutes facons.
Et tout ceci m'a fait penser a vos posts decrivant les trajets de retour du boulot enfin j'ai pensé a vous a ceux que je vous aimez a la manière dont vous les aimez et je vous ai trouvé encore plus beau que d'habitude....et je me suis dit que ca n'etait rien mais que je leur donnai tout ce que j'avais a donné et c'est deja pas mal!!!!
Et puis je pense a toi alex qui a le courage de te remettre en question, de faire bouger ta vie, de depasser tes limites et de titiller celles de la société. Toujours attentif , plein de tendresse, et d'une touchante discretion...
Et je pense a kevin et a son immense pouvoir a venir.....
Et je pense a vous tous, a vos encourageants messages ....
je ne vais pas mourir demain (ou peut etre ecrasée par un bus)
Mais Le jour ou je mourrai je voudrai qu'on ecrive sur ma tombe

C'EST PAS GRAVE!!!!
ET QUE LA VIE CONTINUE!!!!!


Alors vous en faite pas pour moi!

lundi, novembre 07, 2005

il est 13h28 a paris

je vais a l'hopital jeudi.
Mon medecin dit que les traitements simples ne suffisent plus!
Je les ai totalement arrétés et les douleurs ont repris leurs droits.
Mon corps n'est que brulures, ma peau redevient carapace....
Je disparait doucement derriere le monstre qu'elle fait de moi!

mercredi, octobre 26, 2005

Minna


http://perso.wanadoo.fr/minna.art

voila un site que j'ai decouvert sur le blog de salem.
Je suis tombée amoureuse des oeuvres de cette fabuleuse artiste.
Courez visiter son site ca vaut vraiment la peine....

mardi, octobre 25, 2005





Mr R chansonnier,





Mr A le magicien qu'a un pète au casque








Mr L , un artiste tres particulier melange d'humour cynique, de chanson de femme chantée par un homme super androgyne(,,,,?????orth???) ,

Melle M , ma pomme qui de ma voix delicate et cristaline (elevée a la clope et au wiskey???orth??)m'amuse a faire se lever s'assoir danser chanter taper dans leurs mains le public assis devant moi( et pis parfois je me prend des toles aussi comme tout le monde mais ....pas la!!!!),

Et la Tunisie.

Compte tenu du fait que le spectacle ne dure que deux heures et que pour ma part je ne suis presente sur scene que 30 min il me semble qu'en calculant approximativement le nombre d'heures libres qu'il me reste, je peux affirmer sans mentir que la journéé, une bonne partie de la soirée et toute la nuit m'appartiennent!!!!

Ce qui faitqu'on peut presque appeller ca des vacances!!!!

mais voila je monte sur scene 30min alors c'est du travail!!!!

c'est pas beau la vie d'artiste!!!!

lundi, octobre 24, 2005

de nombreuses coquilles se sont glissée.
j'ai eu une flemme monumentale de tout recorriger le style la grammaire....
mais cette histoire me tient tellement a coeur que je voulai la partager avec vous.

baz et dervenn (pour melanuit: ayait c'est le debut)



au beau milieu d'une foretde chenes vivait Dervenn.

C'etait une toute jeune fille, elle avait le visage pale et de longs cheveux verts qui habillaient son corps elancé.

Elle etait la gardienne de tous les arbres de la foret.

C'etait une nymphe des bois, l'ame de la foret.

Elle faisait partie de cette famille que l'on nomme Hamadryade.

une symbiose parfaite s'etait installée entre les arbres et les fées de telle sorte qu'ils etaient liés l'un a l'autre.

Si l'arbre venait a mourir la jeune nymphe subirait le meme sort.

Aussi injuste que cela puisse paraitre cette fée n'eatit donc pas immortelle. Ne pouvant s'eloigner de celui ci le bout du monde se terminait pour elle a la limite des racines de son chene.

Pourtant Dervenn n'etait pas malheureuse.

Non loin de la sur le flanc de la montagne se dessinait l'ouverture d'une grotte qui a première vue paraissait innoccupée.

En s'approchant on pouvait pourtant deceler sur la pierre de minutieuses gravures taillées par une main experte.

En s'enfoncant plus profond une galerie vous entrainait vers les entrailles de la terre. Quand soudain apparaissait majestueuse la cité souterraine, gigantesque construction enfermée dans la montagne.

Ici vivait Baz un geant solitaire.

Il se terrait dans son souterrain n'osant affronter le regard des humains. Lui si bon etait chassé par les hommes effrayés devant cet etre aux membres surdimensionné.

Aussi lourd et maladroit que fut Baz, c'eatait un etre charmant et tres raffiné. Amoureux des belles choses il scultait de dentelle les murs de sa cité. Habile et minutieux il taillait dans la roche de minuscules peignes, broches et bijoux qu'il deposait en offrande au pied du grand chene qui abritait l'entrée de sa demeure.

Jamais il n'avait vu d'hamadryade, si discrete si timide mais les cadeaux disparaissaient quelques heures apres avoir ete deposés et cela suffisait a le remplir de joie.

Faire plaisir a ces fées etait son seul bonheur.

_____________________

Dervenn du fond de son arbre observait le géant.

Elle passait des heures a le contempler marteler la pierre de ses grandes mains. On aurait presque dit de la magie.

Elle le regardait ensuite venir deposer ses presents au pied de l'arbre et elle le regardait etre absorbé par l'obscurité de sa caverne, les epaules voutées la tete baissée.

Comme elle aurait voulu le suivre.

Parfois elle l'entendait pleurer tout bas.

Comme elle aurait voulu le consoler...

Les jours ou il ne venait pas elle attendait....

Du lever au coucher du soleil.... Et priait pour qu'il soit la le jour d'apres....


Dervenn se reposait au soleil, son attention se relacha.
Elle si soucieuse de n'etre vue s'endormie sur l'herbe accueillante et confortable.

Baz sorti comme a son habitude et vit la frele forme endormie.
Depuis si longtemps il esperait cet instant.
De loin il l'observa...
Sans bruit s'approcha...
Il etait presque aimanté par ce petit corps offert.
Il passa une main au dessus de ses cheveux, sans la toucher pour ne pas la reveiller.

La nymphe ouvrit un oeil et s'enfui effrayée.

Mais leur regards s'etaient croisés et l'amour naissait.


_______________________

Jour apres jour ils s'apprivoisèrent,ils ne se disaient presque rien mais restaient des heures entieres assis cote a cote.

Parfois elle posait sa tete sur son epaule de geant.

Lui n'osait la toucher de peur de la casser.

Ils s'aimaient....

Les années passèrent tandis que leur a mour grandissait.

Si le paradis existait s'etait surement eux qui l'avaient inventé


Mais un jour Dervenn ne se montra plus, pas plus que le lendemein ni le surlendemain.
Baz etait tres inquiet.
Quand il arriva au pied de l'arbre il decouvrit un amoncellemnt de feuilles mortes....
Au milieu du printemps....
L'arbre jaunissait, se fletrissait....
Les dieux jaloux de leur amour se vengeaient.
Un sort avait ete jeté , la foret se mourait....

____


Il resta au chevet de la jeune fille et de l'arbre nuit et jour.
Les soigna, les caressa....
Rien n'y faisait tous deux deperissaient.
Sentant la vie les quitter, Baz eut une dernière idée!

Il alla trouver les dieux de la foret et leur demanda de laisser vivre Dervenn, de lui donner la possibilité de la sauver.
Ils acceptèrent mais lui firent promettre de ne jamais plus la revoir.
Baz accepta.
Il partit pendant de longues semaines en quete d'une foret qui pourrait a nouveau la proteger.

Il finit par decouvrir ce petit havre de paix.
De ses mains il tailla l'arbre et en fit une somptueuse demeure.

Il etait plus que temps quand il revint la chercher.
L'arbre expirait....

Il emporta Dervenn inanimée au fond de cette foret inconnue, la deposa sur son petit lit de bois, lui donna un dernier baiser et parti sans se retourner.

baz et dervenn






Enfin Dervenn sortit de son mortel sommeil.
Elle se mit aussitot a chercher Baz, l'appela, supplia les dieux de lui rendre son amour, rien n'y fit a nouveaux elle se retrouvait seule.
La vie repris ses droits mais la fievre amoureuse silencieusement la consummait.

_


Pendant ce temps Baz errait sans but dans sa cité souterraine avec pour seul souvenir une branche morte du vieux chene qui avait abrité sa bien aimée.

Et un jour, pourtant morte cette branche se remit a bourgeonner.
Le lendemain elle etait en fleur, et les jours suivant la magie continuait.

De la mousse, de l'herbe, la vie s'installait dans cette grotte humide et froide.

"Elle revit" se dit il

Mais il ne savait pas que s'aggrandit la foret quand meurt la nymphe des bois.
Et tandis que la grotte verdissait, Dervenn tout doucement s'eteignait...

La tunisie



Medina de sousse

nous avons suivi notre guide jusqu'a la maison du sultan.

a travers le dedale des ruelles etroites nous avons croisé un groupe d'enfants occupés a jouer avec une toupie.

c'est le ramadan pendant encore deux semaines et une etrange torpeur regne sur la vielle ville.

il est 9h59 a paris

je rentre a peine de tunisie ou j'etais pour le boulot.
j'ai tant de choses a vous raconter que je ne sais par quoi commencer.
enfin ..... je voulais juste revenir parmi vous......
on verra pour le reste plus tard.
j'ai hate de lire ce qui s'est passé pour vous durant tout ce temps

vendredi, septembre 30, 2005

14h59

n'allez rien vous imaginer je vous livre ici l'ebauche de nouvelle que je suis en train d'ecrire la suite au prochain post!!!!